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La Terre est une planète tellurique géologiquement active (séismes, volcanisme, érosion…) ; tous ces phénomènes trouvent une explication globale dans la théorie de la tectonique des plaques. La Pangée et l'évolution des continents Wegener a rencontré des objections scientifiques : - Sur quoi flottent ces continents ? - Quel est le moteur de ces mouvements ? 2) Les progrès technologiques ont permis d’affiner son hypothèse : - Après la seconde guerre mondiale, le fond des océans a été exploré par sismique réfraction et sismique réflexion (Maurice Ewing). Une carte des fonds des océans a été dressée (Bruce Heezen et Marie Thorp) : des dorsales ont été mises en évidence. - Les forages des fonds marins -> Schéma - Les instruments de mesure magnétique, qui ont permis de déceler les anomalies magnétiques -> Schéma - Les GPS qui permettent de détecter les positions d’un élément précis. 3) Les arguments magnétiques ont joué un rôle capital : Les minéraux ferromagnétiques contenus dans la lave s'orientent selon le champ magnétique terrestre (à la manière de l'aiguille d'une boussole). Lorsque la lave se refroidit pour former les roches basaltiques, l'orientation de ces minéraux ferromagnétique est figée. Ainsi, ce phénomène permet de déterminer où se situaient les pôles magnétiques par rapport à ces roches (sachant que les physiciens considèrent les pôles magnétiques fixes, aux alentours des pôles géographique). Pour des roches âgées, ces pôles ne correspondent en rien aux pôles actuels. On en déduit donc que c’est la roche qui a bougé et donc le continent qui la porte. On constate alors que les continents se sont beaucoup déplacés au cours du temps, et qu'ils se sont déplacés les uns par rapport aux autres. B) Le relief et l’activité de la Terre sont des signatures de la tectonique des plaques Les plaques sont des morceaux rigides de lithosphère en mouvement à la surface de la Terre. Leurs limites sont marquées à la fois par des phénomènes géographiques (dorsales océaniques, montagnes, fosse…) mais aussi géologiques (séismes et volcanisme). On remarque que la limite des plaques n’est pas celle des continents. Il existe des plaques presque entièrement océanique (ex : plaque pacifique), mais le plus souvent, une plaque est constituée d’une partie continentale et d’une partie océanique. II. Les plaques ont des mouvements relatifs différents selon leurs frontières Il existe environ 12 grandes plaques lithosphériques majeures, et de nombreuses petites plaques. Les plaques lithospériques
Coupe d'une dorsale océanique D'autres éléments ont permis de confirmer cette hypothèse : - Stratigraphie. - Les points chauds - Le GPS L’expansion océanique varie entre environ 2 cm/an pour les dorsales dites lentes (ex : Atlantique) et environ 16 cm/an pour les dorsales dites rapides (ex : Pacifique). 2) Evaluation de la divergence : Il est possible d'évaluer la divergence et donc l’expansion océanique de différentes manières : - grâce aux forages dans les fonds océaniques, on a constaté que plus on s’éloigne de la dorsale et plus l’épaisseur des roches sédimentaires sur le basalte est importante. En évaluant l'âge des roches sédimentaires les plus profondes (celles juste au-dessus de la couche de basalte, donc qui se sont formées immédiatement après la formation de ce basalte au niveau de la dorsale, on a pu déterminer la vitesse d'avancement des fonds océaniques (vitesse=distance/temps, la distance étant ici la distance forage/dorsale et le temps étant l'âge de la roche sédimentaire la plus profonde). En multipliant cette vitesse par deux, on évalue la vitesse de l’expansion océanique (il faut multiplier par 2 car l'expansion a lieu des 2 côtés de la dorsale). - grâce à leur coïncidence avec le calendrier des inversions magnétiques terrestres, on sait dater les anomalies magnétiques et, en connaissant leur distance par rapport à la dorsale, on trouve la vitesse d’expansion de la plaque océanique. - grâce aux points chauds, remontée de matériaux chauds venant d’une zone fixe très profonde sous la lithosphère et qui génère périodiquement du volcanisme sur la plaque lithosphérique, on peut calculer la vitesse absolue de la plaque et le sens de son déplacement. Les points chauds sont des témoins des mouvements de la lithosphère - on dispose d’une technique moderne très précise, permettant d’évaluer les mouvements instantanés actuels des plaques avec précision de l’ordre du mm : le GPS (Positionnement Global par Satellite – Global Positionning System). Lien externe : Schéma animé du fonctionnement de la dorsale B) Les failles transformantes sont des limites de plaque en coulissage Chaque dorsale est entrecoupée de failles perpendiculaires à son axe ; ce sont les failles transformantes qui la décalent. Les plaques voisinent frottent l’une contre l’autre : c’est un coulissage qui provoque des très nombreux séismes. Les failles transformantes C) Les zones de convergences sont des frontières où les plaques s’affrontent La surface de la Terre étant constante, lorsque de la nouvelle lithosphère se forme, il faut que l’ancienne disparaisse. 1) Disparition de la lithosphère océanique Confronté à une autre lithosphère, la lithosphère océanique plonge dans les profondeurs du manteau ce qui crée une forte sismicité, un volcanisme très explosif, la formation de chaînes de montagnes (des cordillères) et des fosses océaniques. Ce phénomène est appelé la subduction. La subduction Lien externe : Schéma animé de la subduction 2) Non disparition de la lithosphère continentale La lithosphère continentale, trop légère, ne plonge pas dans les profondeurs du manteau. Lorsque deux lithosphères continentales se rencontrent, elles s'élèvent et cela crée des chaînes de montagnes et de la sismicité : c'est la collision continentale. Limite des plaques : convergences des plaques Schéma récapitulatif : convection, dorsale et subduction Conclusion
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