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I. Les marges passives témoignent de la déchirure continentale
La limite entre la lithosphère océanique et la lithosphère continentale d'une même plaque est appelée marge passive. Contrairement aux marges actives, les marges passives ne présentent pas d'activité volcanique ni sismique (ex. côte atlantique française). Remarque : la lithosphère continentale et la lithosphère océanique ne sont pas de même nature. La transition entre les 2 types de lithosphère est observée au début de la plaine abyssale. La limite entre les 2 types de lithosphère n'est pas nettement repérée. Au niveau morphologique, les marges passives sont caractérisées par : - la présence de nombreuses failles normales listriques (failles normales courbes) délimitant des blocs basculés (voir schéma ci-dessous)., - la présence de dépôts sédimentaires sur ces blocs basculés (voir schéma ci-dessous). L'étude des dépôts sédimentaires montre qu'il existe trois types de dépôts : - des dépôts anté-rift (déposés avant le processus d'extension), - des dépôts syn-rift (déposés pendant le processus d'extension), - des dépôts post-rift (déposés après le processus d'extension). Marge passive On observe également un amincissement de la croûte continentale qui passe d'environ 35 km à 10 km d'épaisseur lorsqu'on se dirige vers l'océan. Les marges passives témoignent de la fracture continentale par extension. En effet, la présence de blocs basculés permet de déduire que la croûte s'est étirée (voir schéma ci-dessus) et les dépôts sédimentaires permettent de retracer les différentes phases de cette opération (dépôts anté-rift, syn-rift et post-rift).II. Reconstitution des étapes de la création d'un océan En premier lieu, la croûte continentale s'étire et s'amincit. Ce phénomène se traduit par l'apparition de failles normales et de blocs basculés (voir point précédent) => C'est le stade fossé d'effondrement (ou stade rift). Les étapes de la formation d'un océan Conclusion
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